Malgré le fait que la toiture en pente est plus traditionnelle que la toiture plate ou végétalisée, elle reste indémodable tout en offrant de nombreux avantages. Très pratique, elle favorise l’évacuation des eaux de pluie. Bien que d’autres modèles lui fassent concurrence, elle continue à intéresser de nombreuses personnes.
Qu’est-ce qu’une toiture en pente ?
Une toiture en pente, comme son nom l’indique présente une inclinaison qui est généralement supérieure à 5 degrés. Cette inclinaison est basée sur celle de la charpente qui sert à stabiliser la construction. La toiture inclinée comprend une couche d’isolation, un écran de sous-toiture, une couverture, des systèmes d’évacuation, etc.
La toiture en pente est capable de protéger contre les influences météorologiques. L’eau ne risque pas de s’accumuler sur le toit grâce à la pente et se dirige directement dans la direction des gouttières. Elle permet aussi de protéger la maison contre le vent et la tempête. En optant pour la toiture en pente, il vous sera possible d’aménager un grenier, ce qui permet de gagner plus d’espace habitable. En effet, les combles peuvent faire office de bureaux, de chambres d’enfants, de chambres d’amis, etc. Sachez que la toiture en pente est plus durable que le toit plat. De plus, les toits en pente sont plus faciles et moins coûteux à réparer en cas de dégradation. Votre investissement est donc plus rentable que celui des toits plats. Comme les toits en pente sont à 2 couches, ils protègent mieux contre la chaleur et le froid. Enfin, les toits en pente sont plus adaptés pour l’installation de systèmes photovoltaïques et solaires thermiques.
Le calcul de la pente de toit
Nombreux sont les critères à prendre en compte dans le calcul de la pente de toit. Parmi ces critères, il y a la zone climatique. En France, nous pouvons caractériser 3 localisations géographiques bien déterminées telles que la zone 1 (les maisons bâties à plus de 40 km de la côte et à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer), la zone 2 (maisons qui se trouvent entre 20 km à 40 km de la côte ou bien entre 200 mètres et 500 mètres au-dessus du niveau de la mer) et la zone 3 (maisons situant à moins de 20 km du littoral et à plus de 500 mètres au-dessus du niveau de la mer).
Quoi qu’il en soit, la pente minimum autorisée est comprise entre 30 % à 70 %. Plus la région est plus exposée, plus la pente doit être plus importante.
Le revêtement du toit joue aussi un grand rôle dans la détermination de l’inclinaison de la toiture. Pour une toiture en tuile, la pente doit être comprise entre 13 à 45 %. Il faut prévoir une pente d’au moins 40 % pour les toits de chaume. Les toitures en zinc doivent afficher une inclinaison entre 5 à 20 %. Quant à l’ardoise, elle a besoin d’au moins 26 % d’inclinaison. La meilleure façon de connaître la pente adaptée est de se baser sur les recommandations d’un expert comme le couvreur.